Depuis 15 ans, les négociations entre les différents pays membres de l'ONU pour la création d'un traité international de la haute mer ont finalement abouti. Ce traité vise à encadrer l'exploitation des ressources marines en dehors des eaux territoriales, c'est-à-dire au-delà de 200 milles marins des côtes des États. L'enjeu environnemental de ce traité est crucial, car la haute mer représente plus de la moitié de la surface de la planète et abrite une biodiversité incroyable. Pourtant, cette zone est largement exploitée pour l'extraction de ressources comme le pétrole, le gaz, les minéraux ou encore la pêche intensive. Les conséquences de cette exploitation sont désastreuses pour l'environnement : diminution des stocks de poissons, pollution, acidification des océans, etc.
Le traité international de la haute mer a donc pour objectif de réguler cette exploitation en mettant en place un système de gestion durable des ressources marines. Il prévoit notamment la création de zones protégées, où l'exploitation des ressources sera interdite afin de préserver les écosystèmes fragiles de la haute mer. Le traité prévoit également des mesures pour lutter contre la pollution, la pêche illégale ou encore le trafic maritime.
En effet, la haute mer est une zone difficile à réguler, car elle n'appartient à aucun État et est ainsi soumise à une gestion internationale. Ce traité va permettre de mettre en place des règles communes et contraignantes pour les différents acteurs qui exploitent cette zone.
Le traité international de la haute mer a de plus une dimension climatique importante. Les océans jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines. La protection de la biodiversité marine contribue donc à la lutte contre le changement climatique.
Enfin, ce traité va aussi impacter les entreprises qui exploitent la haute mer. Elles devront respecter les règles mises en place et mettre en œuvre des pratiques durables pour préserver les écosystèmes marins. Cela va notamment impliquer une remise en cause de certains modèles économiques, comme la pêche intensive ou l'extraction de ressources non renouvelables.
Qui sont les acteurs qui ont joué un rôle important dans ce traité ?
Voici les acteurs clés dans la négociation et l'adoption du traité international de la haute mer : les États membres de l'ONU, les organisations non gouvernementales en participant aux réunions et en plaidant pour la mise en place d'un traité ambitieux, les scientifiques en apportant leur expertise sur les enjeux environnementaux et en proposant des solutions pour préserver la biodiversité marine, et enfin, certaines entreprises ont participé aux discussions pour proposer des solutions durables pour l'exploitation des ressources marines en haute mer, tandis que d'autres ont été critiques vis-à-vis du traité et ont cherché à influencer les négociations pour préserver leurs intérêts économiques. Tous ont joué un rôle important dans la mise en place de ce traité historique pour la protection de l'environnement marin.
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