Quel statut juridique choisir pour votre entreprise ? Le bon choix dès le départ
- Nadine CHENNAFI

- il y a 4 jours
- 3 min de lecture
Créer une entreprise, c’est poser les bases d’un projet durable. Et le choix du statut juridique est une étape qui influence votre fiscalité, vos cotisations à l’URSSAF, vos obligations administratives et votre accès aux aides à la création d’entreprise.

Beaucoup de porteurs de projet font ce choix seuls, sans mesurer ses conséquences à long terme.
Chez CNBC France, nous vous aidons à choisir le bon statut, à créer votre entreprise pas à pas et à obtenir les financements nécessaires pour la faire grandir.
Pourquoi le choix du statut juridique est déterminant ?
Votre statut juridique détermine :
le régime fiscal applicable (impôt sur le revenu ou sur les sociétés),
les cotisations sociales à verser (URSSAF, SSI, etc.),
la protection sociale du dirigeant,
la responsabilité financière en cas de dettes,
le paiement de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises),
et l’éligibilité aux aides publiques et subventions régionales.
Un statut mal choisi peut freiner le développement de votre activité ou vous faire perdre des opportunités de financement. D’où l’importance d’un accompagnement professionnel dès la phase de création.
Les principaux statuts juridiques d’entreprise en France
1. La micro-entreprise (auto-entrepreneur)
Avantages :
Création rapide et démarches en ligne simplifiées
Comptabilité ultra légère
Fiscalité allégée (versement libératoire possible)
Idéal pour tester une idée ou lancer une activité individuelle
Inconvénients :
Chiffre d’affaires plafonné
Pas de déduction des charges réelles
Responsabilité personnelle (hors résidence principale)
Fiscalité et obligations :
Impôt sur le revenu (micro-BIC ou micro-BNC)
Cotisations à l’URSSAF
CFE due à partir de la 2ᵉ année
Aides disponibles :
ACRE (exonération partielle de cotisations sociales)
ARCE / ARE (aides Pôle Emploi)
Aides régionales à la création d’entreprise
2. L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée)
Avantages :
Responsabilité limitée aux apports
Charges réelles déductibles
Structure stable et évolutive
Inconvénients :
Formalités plus complexes
Cotisations sociales plus élevées pour le gérant majoritaire
Comptabilité complète obligatoire
Fiscalité et obligations :
Impôt sur le revenu ou option IS
Dépôt des comptes et CFE obligatoire
Aides disponibles :
Aides régionales et Banque d’investissement
Prêts d’honneur et dispositifs de financement de la création
3. La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle)
Avantages :
Protection sociale du régime général (assimilé salarié)
Dividendes sans cotisations sociales
Structure flexible et crédible pour les investisseurs
Inconvénients :
Charges sociales élevées sur les salaires
Coût de création supérieur à la micro-entreprise
Fiscalité et obligations :
IS par défaut, option IR temporaire possible
CFE et dépôt des comptes obligatoires
Aides disponibles :
Bpifrance (subventions, avances remboursables, prêts innovation)
Crédits d’impôt (CIR, CII, apprentissage)
Aides régionales pour les start-up et projets innovants
4. La SARL (Société à Responsabilité Limitée)
Avantages :
Cadre juridique solide pour les projets à plusieurs
Responsabilité limitée des associés
Structure reconnue et rassurante pour les partenaires
Inconvénients :
Moins flexible que la SAS
Cotisations élevées pour le gérant majoritaire
Fiscalité et obligations :
IS par défaut, option IR possible
URSSAF, CFE et comptabilité complète obligatoires
Aides disponibles :
Subventions régionales et locales
Aides à la transition numérique ou écologique
Aides à l’embauche
5. L’association loi 1901
Avantages :
Pas de capital minimum
Accès facilité à de nombreuses subventions publiques et européennes
Structure idéale pour les projets à but social, culturel ou éducatif
Inconvénients :
Encadrement strict des activités commerciales
Complexité en cas d’activité mixte
Fiscalité et obligations :
Exonérée d’IS si activité non lucrative
Soumise à la CFE pour les activités commerciales
Aides disponibles :
Subventions publiques locales, nationales et européennes
Fonds associatifs
Aides à l’emploi et à la formation
À retenir

L’URSSAF est votre interlocuteur principal pour les cotisations sociales.
La CFE est due par toutes les entreprises à partir de la 2ᵉ année d’activité.
Les statuts SASU, SARL, EURL et associations permettent l’accès à des aides et subventions publiques.
Se faire accompagner permet d’éviter les erreurs de structure et d’optimiser les opportunités de financement.
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